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Il écrit comme il respire, avec une intensité qui traverse les âmes et réveille les consciences. Charles, l’écrivain des Gémeaux, n’est pas un simple auteur, mais un témoin de son époque, un porte-voix pour ceux que l’on refuse d’écouter. Son dernier ouvrage, Ketchup, est bien plus qu’une nouvelle : c’est une critique cinglante de l’hypersexualisation des femmes et de leur place dans nos sociétés contemporaines. Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur et qui résonne avec son propre parcours.
L’écriture comme exutoire
Derrière sa plume se cache une histoire marquée par la douleur et l’isolement. Écrire n’était pas un choix, mais une nécessité, une façon de survivre dans un monde qui ne lui a pas toujours fait de place. Inspiré par des figures comme Victor Hugo, Cheikh Anta Diop et Jack London, Charles a trouvé dans les mots une arme pour dénoncer les injustices et rendre visible l’invisible.
Né d’une mère qui ne voulait pas de lui et d’un père dont il n’a connu que l’acte de décès, il a passé sa vie à chercher l’amour qu’il n’a pas reçu. L’écriture est devenue son refuge, son moyen de dire « J’existe », de laisser une trace indélébile. Il le confesse sans détour : « J’ai la détermination et la rage de vaincre, d’une femme blessée. » Une phrase qui illustre parfaitement sa force intérieure, forgée dans la souffrance et la résilience.
Pour découvrir son univers littéraire et suivre son actualité, il partage régulièrement ses réflexions et ses projets sur son compte Instagram officiel.
Un regard poignant sur la condition féminine
S’il y a bien un sujet qui traverse l’œuvre de Charles, c’est son rapport aux femmes. Elles sont son inspiration, son obsession, mais aussi sa plus grande révolte. Elevé et protégé par elles, il a vu, enfant, l’injustice de leur condition. Dans son Gabon natal, les femmes ne sont pas simplement des individus, mais des possessions, souvent privées de liberté et de reconnaissance.
« Je ne suis pas contre le patriarcat, je suis pour sa réforme », affirme-t-il. Rejeté par les hommes de son entourage pour sa sensibilité, il a trouvé refuge auprès des femmes, témoins silencieuses d’un monde qui les écrase. Cette empathie se traduit dans ses écrits : ses héroïnes ne sont pas de simples personnages, mais des incarnations de la force et de la souffrance féminine.
C’est cette vision qui l’a poussé à écrire Ô femme, être parfait, un hommage à celles qui ont façonné son être et qui, malgré l’oppression, portent en elles un potentiel incommensurable. Ce livre est disponible sur Amazon, et vous pouvez le découvrir en cliquant ici.
Ketchup : une quête absurde aux résonances profondes
Dans Ketchup, Charles détourne un objet du quotidien pour livrer une critique sociale implacable. Ce qui commence comme une simple course pour une bouteille de ketchup se transforme en quête existentielle, où le protagoniste se confronte à une société gangrenée par l’indifférence et la marchandisation du corps féminin.
« L’autre est devenu une aventure que plus personne n’a le temps de vivre », écrit-il. À travers cette phrase clé du livre, il met en lumière la solitude contemporaine et l’érosion du lien humain.
Mais Ketchup ne s’arrête pas là. Au fil des pages, la critique sociale s’intensifie. On découvre une réalité où la femme est un produit, une marchandise à vendre et à consommer. Un monde où le désir est façonné par la publicité et le profit, où les corps sont étiquetés, classés, marchandés.
L’ouvrage, puissant et engagé, est disponible dès maintenant et peut être commandé directement sur Amazon.
Un écrivain à contre-courant
Charles n’écrit pas pour plaire, mais pour bousculer. Son style, à la croisée des cultures, puise autant dans les rues de Paris que dans les traditions de Bamako, du Japon à Abidjan. Cette richesse se ressent dans chacun de ses récits, où le réalisme cru se mêle à une poésie brute, sans concession.
À travers Ketchup, il signe un texte engagé et sans détour, un miroir tendu à une société qui préfère détourner le regard. Mais surtout, il rappelle que l’écriture a un rôle : celui de réveiller, dénoncer et, peut-être, réparer.
Charles, l’écrivain des Gémeaux, a choisi d’embrasser ce rôle avec une sincérité rare et une plume qui ne laisse personne indifférent. Son combat ne fait que commencer.